
Poésie volcanique en éruption
Le 15 mai, le Département des langues (DDL) a convié les étudiantes et étudiants à participer à la sixième édition du Printemps des poètes, concours national d’écriture poétique autour d’un thème imposé. Plus de 200 étudiants ont répondu à cet appel à la créativité, déployant leurs talents autour de celui, puissant et évocateur, de la poésie volcanique.
Une édition placée sous le signe des forces telluriques
Cette édition a révélé une poésie en ébullition, surgie des profondeurs, habitée par une énergie brute et une imagination sans retenue. Les poèmes retenus ont donné corps à cette intensité, portés par la pluralité et la vivacité des voix étudiantes.
Kátia Beatriz Resende de Melo, enseignante au DDL et présidente du jury, a salué l’engagement des étudiants « Je tiens à remercier chacun d’entre vous, que vous ayez été primés ou non. Votre engagement et vos créations ont donné vie à cette édition et en ont fait un véritable moment de partage et de richesse. J’ai été touchée par la force et la sincérité qui se dégagent de vos textes. Continuez à faire entendre vos voix, car c’est ainsi que la poésie trouve toute sa puissance et son sens. »
Poésies en flammes
La remise des prix s’est tenue dans l’appartement Décanal, chaque lauréat primé a vu son poème lu à voix haute avant de recevoir son prix, sous les applaudissements du public.
Parmi les dix lauréats, Pauline Goldie, étudiante en deuxième année de master de philosophie, a remporté le premier prix avec une prose intitulée Adénocarcinome stade I à IV.
Lauréat du dixième prix pour son texte L’origine des cendres, Baptiste Ambalard-Larophie, étudiant en deuxième année de master en arts plastiques, souligne que « La poésie est un bon vecteur pour s’exprimer. De plus, recevoir un prix est toujours gratifiant, nous sommes reconnus pour quelque chose que nous avons fait nous-mêmes. »