Au Panthéon, la finale du Concours international d’éloquence atteint des sommets
Sous la coupole du Panthéon ou derrière leurs écrans, 3500 personnes ont assisté au dénouement de la 6e édition du Concours international d’éloquence de l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne. Les huit finalistes se sont retrouvés pour une ultime joute verbale, sous les yeux du parrain du concours Alexis Michalik et de l’ensemble du jury. Quatre d’entre eux inscrivent désormais leur nom au palmarès de la plus grande compétition universitaire d’art oratoire.
Le bout du chemin
Les finalistes du Concours international d’éloquence sont arrivés à la fin de cette aventure. Le Panthéon accueillait mercredi 24 avril la grande finale du Concours international d’éloquence. Les candidates et candidats se sont entraînés pendant plusieurs semaines pour tenter de convaincre un jury de prestige, présent pour les départager.
Aux côtés du comédien, auteur, metteur en scène mais aussi réalisateur Alexis Michalik et de la présidente de l’université et du jury Christine Neau-Leduc, le journaliste politique Thomas Legrand, l’ancienne magistrate et première présidente de la Cour de cassation Chantal Arens, le directeur régional adjoint – Projets de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) Europe occidentale Emilian Cioc, le vainqueur de l’édition précédente Ryan Laloyer ainsi que Karen Letort de SONU ont eu la difficile mission de départager les oratrices et orateurs.
Avant de laisser la place aux animateurs David Allali, en troisième année de licence de philosophie, membre de l’association coorganisatrice Révolte-toi Sorbonne (RVTS) et gagnant de l’édition 2022 du concours, et Éléonore Larivière, ancienne étudiante de l’université et membre de RVTS, le vice-président chargé de la Culture et du Rayonnement Science et Société François Chausson a rappelé le rôle essentiel joué par les associations. « C’est notamment grâce à elles que nous sommes passés de 100 inscrits au premier tour, aux 8 finalistes présents ici ce soir. »
Avant les premières plaidoiries, Christine Neau-Leduc a tenu à encourager et féliciter les finalistes. « Je m’adresse à vous avec grande admiration. Vous êtes capables de manier les mots et les émotions avec brio », commence-t-elle. « Vous allez vivre un moment exceptionnel dans un lieu symbolique. Cela constituera des souvenirs qui ne disparaitront jamais. »
La consécration
Avant l’annonce des résultats, chacun partageait son avis et ses pronostics sur les différents passages et potentiels lauréats. « Les prestations étaient d’une qualité incroyable. Ils ont joué avec les émotions et nous ont touché en plein cœur », confie Maxence, étudiant en première année de master Innovation management des technologies et entrepreneuriat. Membre de l’association Sorb’Hérauts, Agathe estime que le niveau était très haut. « Il y avait de l’humour, de la politique et de l’émotion. J’ai beaucoup aimé les prises de parole avec l’échos qu’il y avait dans le Panthéon. »
Une fois les délibérations terminées, Chantal Arrens a remis le premier trophée de la soirée, celui du prix Révélation décerné à Baptiste. Puis Mystère a été mis à l’honneur, en recevant le prix du public des mains de Thomas Legrand. Jade est ensuite montée sur scène pour le prix Inspiration AUF, remis par Cécile Auneau. Enfin, la présidente de l’université et le parrain de la 6e édition du concours ont annoncé le grand gagnant. Gabriel repart ainsi avec le Grand Prix, qui récompense la meilleure prestation de la soirée.
« Je suis très heureux. Le concours était magnifique. J’ai pris beaucoup de plaisir à chaque tour. C’était un plaisir d’affronter les autres candidats », se réjouit Gabriel, entre deux sollicitations. « J’ai pu vivre un moment exceptionnel. Ce prix arrive à la fin de ma troisième année de licence. Il symbolise tout le travail et le temps passé à écrire, s’entraîner et répéter en parallèle des cours. C’est une récompense pour tout le travail fourni afin d’en arriver là. »
Si le chemin s’arrête ici pour les lauréats ainsi que l’ensemble des finalistes cette année, toutes et tous sont bien décidés à continuer leur voyage sur les voies de l’éloquence.
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